Le régulateur d’allure CapHorn
rend les autres obsolètes

Le régulateur d’allure CapHorn rend les autres obsolètes de plusieurs façons : il se montre supérieur par sa conception générale, son esthétique, sa robustesse et sa fiabilité, sa performance; seul son prix est inférieur

Conception générale

Auparavant, les régulateurs d'allure étaient ajoutés au bateau, simplement boulonnés sur le tableau. Le CapHorn peut être intégré au bateau et en devenir une composante aussi essentielle que le sont son moteur ou son mât. Comme le secteur du régulateur est placé à l’intérieur, il devient possible de raccorder les drosses directement au secteur de la mèche du safran, réduisant d'autant l'encombrement dans le cockpit. Cette intégration rend possible l'utilisation d'un régulateur de type Hasler sur une barre hydraulique en raccordant les drosses à des poulies placées sur la courte barre où se raccorde le vérin hydraulique.

Le CapHorn intègre tous les modes de pilotage automatique ou assisté. Il permet de contrôler la pale à l'aide d'un petit pilote électrique placé dans le coqueron, à l'abri des embruns. Le pilote ne fournit que l'information, l'énergie requise pour agir sur le safran est toujours supplée par la pale, réduisant d'autant l'effort imposé aux batteries. (Le CapHorn a été le premier à offrir cette option offerte d'office, option qui a été copiée avec plus ou moins d'élégance par ses concurrents.)  ll est également possible, grâce à un jeu de drosses légères, d'agir soi-même sur la pale et de profiter d'une direction assistée à distance, aussi précise que si on tenait la barre.

Esthétique

La beauté réside dans la simplicité. Qui veut d'une boutique de plomberie boulonnée au tableau de son bateau? La structure du CapHorn ne pourrait pas être plus simple : un tube horizontal pour la pale, un tube vertical pour l'aérien. Rien de plus.

L'architecte naval qui s'est efforcé dessiner un yacht qui soit aussi esthétique que possible ne verra pas son oeuvre ruinée par l'ajout d'une plate-forme de forage à son arrière.

Robustesse et fiabilité

Les régulateurs d'allure étaient fixes au bateau grâce à une structure faite de tubes boulonnés au tableau. Les drosses provenant du secteur tendaient à tordre cette structure et plus grande était la puissance développée par la pale, plus grande était cette torsion.

Au contraire, la structure qui supporte le CapHorn sert aussi à transmettre le mouvement : un tube horizontal relie la pale plantée dans l'eau derrière le bateau, au secteur placé dans le coqueron; ce tube pivote à l'intérieur d'un autre tube solidement fixé à la voûte. L’installation est aussi solide que le bateau lui-même.

La mèche de la pale est faite d'une barre d'inox de 25 mm sur les modèles Jean-du-Sud et Varuna, et de 32 mm sur les Spray et Joshua.

Avec le CapHorn, il n'est pas nécessaire d'acheter de pièces de rechange.

Le CapHorn est garanti pour un tour du monde ou 28 000 milles contre tout dégât causé par le vent ou la mer. Aucun autre régulateur n'offre une garantie comparable.

Performance

Avant l'arrivée du CapHorn, les régulateurs d'allure avaient la mauvaise réputation de manquer de fiabilité par vent arrière, surtout dans le petit temps. Cela s'explique facilement : c'est à cette allure que le vent apparent est le plus faible et l’énergie développée par l'aérien est souvent trop faible pour surmonter l'inertie et le frottement du mécanisme de transmission.

Les aériens des concurrents sont faits de contre-plaqué ou d'un matériau analogue. L'aérien du CapHorn est beaucoup plus léger : du Nylon à spi tendu par un fil d'inox de 3 mm. Cette extrême légèreté lui permet de réagir au moindre soupir. (D'accord, une telle construction serait trop faible par gros temps. C'est pourquoi cet aérien est remplacé par un autre fait de tôle d'alu lorsqu'il faut prendre des ris.)

La transmission entre la bielle provenant de l’aérien et la mèche de la pale était effectuée grâce à un jeu d'engrenages et de rotules. Sur le CapHorn,une seule pièce suffit, ce qui réduit considérablement non seulement le frottement, mais aussi l'inertie et le jeu entre les pièces, rendant la transmission beaucoup plus sensible et précise. Le déplacement de la bielle est également plus court, ce qui réduit le temps de réponse entre l'écart de cap détecté par l'aérien et le pivotement de la pale.

Tout cela permet au CapHorn d’offrir une performance impeccable même vent arrière dans le petit temps. La photo ci-dessus montre deux  bateaux naviguant par petit temps sous régulateur avec les voiles en ciseaux, et le reacher n’est même pas tangonné! Tentez d'en faire autant en barrant à la main! A ceux qui pourraient nous accuser d'avoir truqué cette photo, je suggère de regarder les dernières images du film Jean-du-Sud autour du monde, où Jean-du-Sud remonte la baie de Gaspé sous cette même combinaison de voiles. Dans le film, la scène fait moins d'une minute, mais elle avait duré plusieurs heures en réalité. Et il faut se rappeler qu'au moment où elle a été tournée, le prototype avait 28 200 milles d'usure!

Découvrez les performances du CapHorn en images

Coût

Nous venons de voir que le CapHorn est supérieur à tous ses concurrents dans les domaines décrits çi-haut. Mais il leur est inférieur quant au prix : plus simple, il coûte moins cher à fabriquer.

C 'est ce que nous voulons dire lorsque nous affirmons que le régulateur d'allure CapHorn rend les autres obsolètes.